
Les attentes du marché pour la baisse des taux d'intérêt aux États-Unis en 2024 ont drastiquement changé, passant de six quarts de point à moins de deux d'ici la fin de l'année.
Les options sur les marchés suggèrent même une possibilité de remontée des taux, avec une probabilité de 20 %.
Examinons les modifications des perspectives sur les politiques de la Fed et les répercussions plus larges pour les marchés financiers.
La Réserve fédérale américaine (Fed), bien qu'elle ait peut-être ralenti le cycle de hausse des taux commencé en 2022, reste fermement « dépendante des données économiques ».
Les données économiques des premiers mois de l'année montrent une économie américaine robuste, avec un marché de l'emploi fort et une inflation mensuelle souvent supérieure aux attentes.
Jay Powell, le président de la Fed, a mentionné qu'il faudrait probablement « plus de temps que prévu » pour que l'inflation atteigne de manière durable l'objectif de 2 % de la banque centrale, ce qui retarderait toute baisse des taux d'intérêt.
Parallèlement, les marchés des changes ont adopté la perspective d'une prolongation de la hausse des taux d'intérêt américains, ce qui a contribué à une appréciation du dollar américain.
Les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud ont émis une déclaration commune exprimant leurs préoccupations quant à la valeur du yen et du won, tandis que la banque centrale chinoise a averti contre les paris unilatéraux contre le renminbi.
L’importance de cette hausse du dollar pour ces économies est critique, car elle augmente le coût des importations de matières premières essentielles, exacerbant ainsi l’inflation domestique.
La Banque nationale suisse a abaissé ses taux d'un quart de point en mars, prenant les marchés par surprise.
Cependant, la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d'Angleterre ont maintenu des taux directeurs élevés, malgré des trajectoires de désinflation plus prévisibles.
Christine Lagarde, présidente de la BCE, a souligné que la BCE n'était pas « dépendante de la Fed » et a parlé de possibles baisses de taux dans un avenir proche, en l'absence de nouveaux chocs géopolitiques.
Avec une baisse continue de l'inflation dans la zone euro, la BCE pourrait envisager de réduire ses taux d'intérêt dès juin.
En revanche, les anticipations pour la première baisse de la Fed ont été reportées à novembre en raison de l'inflation sous-jacente persistante.
Cette incertitude sur les marchés soulève la question : la BCE osera-t-elle baisser ses taux avant la Fed, risquant ainsi de provoquer une volatilité accrue, notamment sur les marchés des changes ?
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